Les avions ont toujours besoin d’avoir de l’air qui s’écoule sur leur aile afin de voler. Il faut donc connaître précisément la vitesse de déplacement de l’avion dans l’air afin de s’assurer de la vitesse de l’air. On calcule pour cela la différence de pression mesurée entre deux capteurs : un capteur de pression dynamique appelé « sonde pitot » (pour regarder la force du vent) et un capteur de pression statique (pour connaître la pression atmosphérique à cette altitude). Pour faire simple, imaginez que vous êtes en voiture et que vous mettez votre main à l’extérieur de la voiture : plus le vent pousse sur votre main, plus vous allez vite. Mais en altitude la densité de l’air est plus faible, et si vous roulez sur une route de montagne à 3000 m d’altitude, la force du vent pourra être jusqu’à 30% inférieure à ce que vous pourriez mesurer en plaine à la même vitesse ! On utilise donc au minimum 3 couples de capteurs de pression statique / dynamique afin d’avoir toujours une information de vitesse fiable. Continuer la lecture
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